Le Flet commun

Le flet commun, adapté à la vie benthique, possède un corps aplati asymétrique et ses yeux sont sur le flanc droit (dextre).

Flet commun, Platichthys flesus ©F.Dellerie/LOGRAMI

La taille maximale du flet commun est de 50 cm pour 1,5 kg.

Cycle biologique

C’est un migrateur amphihalin thalassotoque (reproduction en eau salée puis croissance en eau saumâtre ou douce) qui vit essentiellement en estuaire dans les marais littoraux et estuariens. La population se déplace vers l’amont en été, tandis qu’à l’approche de l’hiver, elle effectue le mouvement inverse.

La reproduction a lieu de janvier à avril, en mer, sur des fonds meubles à une profondeur d’environ 50 m.

Après une vie pélagique de quelques semaines, les larves se rapprochent de la côte en se tenant à une profondeur moyenne de 10 m. La métamorphose s’effectue à une taille de 1530 mm, avant que les jeunes n’entrent dans les estuaires, où ils effectuent leurs premières années de croissance. Chez les juvéniles de moins d’un an, la moitié des proies sont planctoniques (copépodes, diatomées…), le reste est constitué de larves d’insectes. Par la suite, le flet commun se nourrit de la petite faune benthique.

Aire de répartition

Aire de répartition du flet commun en France (Atlas des poissons d'eau douce)

Aire de répartition du flet commun en France (Atlas des poissons d’eau douce)

Le flet commun colonise les eaux douces des estuaires et de la partie aval des grands fleuves et des fleuves côtiers, voire de leurs affluents.

Estimation de la population de flets communs

Les données sur cette espèce sont encore rares et ne permettent pas de préciser plus largement son abondance et sa répartition dans les bassins de la Loire, de la Sèvre niortaise et des côtiers vendéens.

Synthèse des enjeux pour le flet commun

Compte tenu des rares connaissances disponibles, le principal enjeu pour le flet commun porte :

  • en première priorité, sur l’acquisition de connaissances, en particulier dans les estuaires, en Loire aval, dans la Sèvre niortaise et les côtiers vendéens ;
  • en seconde priorité, sur le suivi de l’activité de pêche qui pourrait s’exercer sur cette espèce.