Les études d’habitats potentiels
La quantité et la qualité des habitats augmentent les chances de survies des poissons migrateurs. Ainsi, les cartographies des zones d’accueil ou la validation de l’utilisation de ces espaces permet de mesurer les enjeux de territoires et la priorisation de la restauration.
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La cartographie des habitats de croissance et de reproduction.
Ces études consistent en une quantification et qualification des habitats sur un secteur donné, selon les critères particuliers du domaine de vie des migrateurs, spécifiques à chaque espèce et au stade de vie considéré.
Selon l’état des connaissances sur les espèces, à partir des données « physiques » d’habitats favorables, des calculs estimatifs et prédictifs d’occupation par les géniteurs et/ou de production de juvéniles sont possibles. Cette traduction biologique peut permettre une meilleure appréciation des potentialités d’accueil d’un secteur, qui peuvent être définies pour les quatre espèces amphihalines « majeures » du bassin de la Loire (anguille européenne, saumon atlantique, lamproie marine et grande alose).
Méthodologie
Selon l’état des connaissances sur les espèces, à partir des données « physiques » d’habitats favorables, des calculs estimatifs et prédictifs d’occupation par les géniteurs et/ou de production de juvéniles sont possibles. Cette traduction biologique peut permettre une meilleure appréciation des potentialités d’accueil physiques d’un secteur, qui peuvent être définies pour les quatre espèces amphihalines « majeures » du bassin de la Loire (anguille européenne, saumon atlantique, lamproie marine et grande alose).
Cette description peut être réalisée par photo-interprétation puis sur le terrain (à l’étiage de préférence). Les faciès d’écoulement déterminés sont géoréférencés. Largeur, granulométrie, colmatage et d’autres champs associés peuvent être renseignés. A partir des connaissances de preferunda d’habitat par stade de développement, le potentiel d’accueil est calculé au regard des surfaces couvertes par les différents faciès. Par exemple, pour le saumon atlantique, le potentiel d’accueil s’évalue à partir des habitats favorables à la reproduction telle que la surface d’interfaces plat courant/radier.
L’analyse de la potentialité d’un axe donné pour les poissons migrateurs permet d’en qualifier les enjeux comparativement aux autres axes (pourcentage d’habitats par rapport au bassin), de fixer un niveau de référence de potentiel d’habitats actuels et disponibles à l’avenir (gain biologique attendu à la restauration de l’accessibilité), d’orienter les décisions de restauration (mis en évidence des secteurs d’intérêt).