Glossaire

Jeune poisson juste sorti de l'oeuf

Juvénile de l'alose

Larve de la lamproie

« en amont » : se dit de la partie d'un cours d'eau plus élevée par rapport à un observateur  ; partie d'un cours d'eau proche de sa source. L'eau coule d'amont en aval.

Se dit d'une migration effectuée par une espèce qui change de milieu (passage de l'eau douce en eau salée ou vice-versa).

Se dit d'une espèce qui effectue une partie de son cycle de vie en eau salée et l'autre en douce.

Se dit d'un poisson grandissant en eau salée et migrant en eau douce pour s'y reproduire, comme le saumon atlantique ou l'alose. Le synonyme d'anadrome est  potamotoque.

« en aval» : partie d'un cours d'eau plus basse par rapport à un observateur  ; partie d'un cours d'eau proche de son embouchure. L'eau coule d'amont en aval.

Ouvrage d'origine humaine construit en travers d'un cours d'eau, et bloquant généralement entièrement le lit, voire la vallée. Il peut être destiné à stocker l'eau pour des usages tels que l'industrie, la production d'hydroélectricité, la régulation d'un cours d'eau. Ils représentent des obstacles infranchissables sans adaptation (passes à poissons, ascenseur à poissons...) pour les poissons migrateurs.

Surface d'alimentation en eau d'un cours d'eau au d'un lac.

Nom donné aux confluences des rivières dans le bassin de la loire.

Organe permettant aux animaux aquatiques de de capter l'oxygène dissout dans l'eau.

Se dit d'un poisson grandissant en eau douce et migrant en eau salée pour s'y reproduire.  L'anguille est la seule espèce de grands migrateurs catadromes. Le synonyme de catadrome est thalassotoque.

Conseil International pour l’Exploitation de la Mer (= ICES).

La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, est connue par son sigle CITES ou  comme la Convention de Washington. Il s'agit d'un accord international entre Etats, qui a pour but de veiller à ce que le commerce international des spécimens d'animaux et de plantes sauvages ne menace pas la survie des espèces auxquelles ils appartiennent. (source : www.cites.org).

Nom donné à l'alevin de l'anguille européenne.

Famille de poisson comprenant 181 espèces, présentes en milieux marins mais aussi dulçaquicoles. Les aloses, les harengs et les sardines en font partie. Elle comprend certaines des espèces de poissons les plus consommés dans le monde.

Comités de Gestion des Poissons Migrateurs : Instance consultative de bassin qui s’occupe spécifiquement des problèmes de gestion des grands poissons migrateurs. Les missions du COGEPOMI  portent notamment sur l’élaboration, le suivi et la révision d’un plan quinquennal de gestion de ces poissons migrateurs.

Dans le domaine de gestion des cours d’eau et de leurs ressources halieutiques, la notion de continuité piscicole désigne « la reconquête des axes de vie des grands migrateurs ». C’est avec la notion de « réservoirs biologiques » l’un des éléments majeurs de la Trame bleue qui en France renvoie au SDAGE et à son programme de mesures.

Convention relative à la conservation de la vie sauvage et des milieux naturels en Europe, adoptée le 19 septembre 1979 à Berne (Suisse). Il s'agit du premier instrument juridique contraignant qui vise à protéger les espèces végétales et animales rares et en danger. Les exigences de cette convention ont servi de ligne de base pour la Directive Habitat.

Descente d'un cours d'eau (d'amont en aval) pour un poisson, afin de rejoindre un habitat nécessaire à son développement ou sa reproduction.

La Directive 92/43/CEE du Conseil du 21 mai 1992 concerne la conservation des habitats naturels, de la faune et de la flore sauvages au sein de l'Union Européenne. Elle met en place le réseau Natura 2000, plus grand réseau écologique du monde, constitué de zones spéciales de conservation désignées par les états membres. La présence de poissons migrateurs comme la lamproie marine, la lamproie fluviatile, le saumon atlantique, la grande alose et l'alose feinte a permis de classer certains sites en zone Natura 2000.

Élément d’obstruction d’un cours d’eau empêchant le bon écoulement des eaux (troncs et branches ayant chutés, blocs, atterrissement...).

Espèce indigène d’un lieu donné, et que l’on ne trouve nulle part ailleurs.

Espèce de poisson anadrome de la famille du saumon, de petite taille (20cm).

Zone géographique où un fleuve se jette dans la mer, créant un écosystème où se mélangent eau douce et eau salée.

Calculé sur plusieurs années, l'étiage correspond à la période de l’année où le niveau d’un cours d'eau atteint son point le plus bas (aussi appelé basses eaux).

Se dit d’un écosystème aquatique riche en éléments minéraux nutritifs et en matière organique, dont la production biologique et la biomasse sont élevées.

Fédération Départementale des Associations Agrées pour la Pêche et la Protection des Milieux Aquatiques. Voir le site de la Fédération Nationale pour la Pêche en France

Se reproduire, en parlant des poissons.

Lieu de reproduction (fécondation et ponte) d'une espèce de poisson.

Mesure de la variation d'une grandeur selon un axe.

Groupement d’Intérêt Scientifique sur les poissons Amphihalins.

Courant marin de surface, chaud qui longe la côte américaine depuis le golf du Mexique et qui se dirige vers le nord-est de l'Océan Atlantique, poussé par les vents dominants du sud-ouest, en se refroidissant progressivement.

Discipline étudiant l’exploitation par la pêche.

Plantes qui poussent sur des sols salés et dans les marais d’eau salée.

Espèce végétale dont l’activité photosynthétique est maximale en pleine lumière. Espèce animale exigeant un fort ensoleillement pour présenter une activité normale.

Plante aquatique développant un appareil aérien dépassant la surface de l’eau en été, alors qu’en hiver ne subsiste que la couche enracinée dans la vase

Se dit d'une espèce qui réalise sa migration en restant dans un milieu d'eau douce.

Institut Français de Recherche et d’Exploitation de la MER Voir le site de l’IFREMER.

Bouche orientée vers le bas, permettant au poisson d'attraper de la nourriture posée sur le fond.

La zone intertidale (ou zone de balancement des marées) est la partie d’une côte située entre les limites extrêmes atteintes par les plus fortes marées.

Relatif à la Loire

Lit compris entre les levées de protection contre les crues.

Lit mouillé lors de la plus grande crue connue. Il est constitué, en général, par les alluvions récentes (repérées en général sur la carte géologique par le symbole Fy).

Terrain recouvert par les eaux coulant à plein bord avant tout débordement (le débordement commence lorsque le débit continu de croître alors que le niveau d’eau marque un pallier prolongé dans sa montée). Cette définition, qui est celle de l’arrêté ministérielle du 22 septembre 1994 relatif aux exploitations de carrière et aux installations de premier traitement des matériaux, se traduit, pour la Loire, par « le lit mouillé plus de dix jour par an ».

En génétique, un locus est un emplacement physique donné et invariable sur un chromosome.

Mesure la distance de la bouche d'un poisson à l'extrémité de la nageoire caudale.

Prairies humides à vocation d’élevage, délimitées par un réseau dense de fossés.

Variation du niveau des eaux d’un système aquatique stagnant ou courant, naturel ou artificiel, sous l’effet de la marée ou d’une gestion hydraulique imposée par l’homme.

Dans ce contexte, il s'agit d'un appareil de pêche à l’électricité destiné à la pêche en eau douce à des fins de recherche scientifique.

Ensemble des transformations chimiques subies par diverses catégories de substances à l’intérieur d’une cellule ou d’un organisme.

Substance plus ou moins épaisse et visqueuse, secrétée par différentes glandes dans les organismes vivants. Dans le cas des anguilles, il recouvre leurs écailles et facilite leur glissement sur le sol.

Nappe aquifère, contenue par les alluvions, libre et fluctuante suivant les saisons, et qui est en relation avec le fleuve.

Espèce chimique utilisable telle quelle dans l’alimentation des cellules vivantes (azote, phosphore...).

Se dit d’un écosystème aquatique pauvre en éléments minéraux nutritifs, très peu chargé en matière organique et renfermant une productivité biologique et une biomasse faibles.

Les polychlorobiphényles (PCB) sont des composés organochlorés qui sont des mélanges de biphényles à divers degrés de chloration, utilisés dans les industries. Ils peuvent se bio-accumuler à des taux considérables dans la biomasse et l’intoxication exerce des effets stérilisants chez les vertébrés.

(caudal). Partie amincie du corps du poisson qui relie la nageoire caudale au reste du corps.

Le Plan de Gestion Anguille définit les mesures prises au niveau national pour l’application du règlement européen pour la reconstitution du stock d’anguilles européennes (2007).

Plans de Gestion des Poissons Migrateurs

Le plan Loire grandeur nature a été arrêté lors du Comité Interministériel de l’aménagement et du développement du territoire (CIADT) du 4 janvier 1994 pour une durée initiale de 10 ans. Il visait à la mise en oeuvre d’un « plan global d’aménagement de la Loire afin de concilier la sécurité des personnes, la protection de l’environnement et le développement économique ».

Se dit d'un poisson grandissant en eau salée et migrant en eau douce pour s'y reproduire, comme le saumon atlantique ou l'alose. Le synonyme de potamotoque est anadrome.

Désigne la valeur d’un facteur écologique pour laquelle la réponse d’un individu, d’une population, d’une espèce ou d’une communauté donnée est optimale (Ramade, 1993).

Partie d'un cours d'eau avec une faible profondeur, sur des graviers ou des substrats de cailloux, où l'eau s'écoule rapidement.

Appliquée au cadre des poissons, le recrutement biologique est l’arrivée dans la pêcherie de poissons en taille d’être capturés (il peut s’agir soit d’une immigration de jeunes individus en provenance de nourricerie, soit simplement d’individus ayant grandi sur les lieux de pêche et atteignant une taille suffisante pour la capture).

Déplacement rampant par ondulation, comme celui du serpent.

Le réseau trophique est l’ensemble interconnecté des chaînes alimentaires d’une biocénose.

La forêt riveraine, rivulaire ou ripisylve (étymologiquement du latin ripa, « rive » et sylva, « forêt ») est l’ensemble des formations boisées, buissonnantes et herbacées présentes sur les rives d’un cours d’eau, la notion de rive désignant l’étendue du lit majeur du cours d’eau non submergée à l’étiage.

Programme international de recherche adopté en 2005, créé pour améliorer la compréhension de la migration du saumon dans les différents habitats que l'espèce utilise au cours de son cycle de vie.

Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux

Affleurement rocheux ou marneux, ou artificiel, en travers du lit d'un cours d'eau.

Jeune saumon dont le corps s'est couvert d'écailles argentées et prêt à commencer la dévalaison des cours d'eau pour rejoindre le milieu marin. Ce stade intervient juste après le stade de « tacon ».

Bouche orientée vers le haut, permettant au poisson d'attraper de la nourriture présente à la surface de l'eau.

Jeune saumon qui n'est pas encore redescendu à la mer.

Toute unité de classification (genre, famille, ordre...). Par extension, on parle aussi de taxons dans la classification phytosociologique (association, alliance...).

Se dit d'une espèce qui réalise sa migration en restant dans le milieu marin (exemple : le hareng).

Se dit d'un poisson grandissant en eau douce et migrant en eau salée pour s'y reproduire.  L'anguille est la seule espèce de grands migrateurs thalassotoques. Le synonyme de thalassotoque est catadrome.

La turbidité correspond à la teneur en troubles (matières en suspension) d’une eau.

Unité de Gestion Anguille du Plan de gestion Anguille national

Espace allongé entre deux zones plus élevées, façonné par un cours d’eau ou glacier. Elle comprend les coteaux.

Substance étrangère à la vie. Par extension, possédant les propriétés toxiques même lorsqu’elle est présente dans le milieu à très faibles concentrations. Les pesticides représentent une catégorie importante de xénobiotiques.

Les Zones humides sont des terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre, de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année.