Délimitation du périmètre SAGE Creuse

Photo : La Creuse au pont Noir à Gargilesse-Dampierre en 2017. (Wikipedia / Floppy36)

Le périmètre du futur Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux de la Creuse a été défini par arrêté le 28 juillet dernier.

Un périmètre cohérent

Le périmètre adopté correspond à l’ensemble du bassin versant de la rivière Creuse et de ses affluents, des sources jusqu’à la confluence avec la Vienne. Il couvre une superficie de plus de 9500 km2 pour environ 8200 km de cours d’eau.

Après une phase d’émergence débutée en 2015, le Comité de l’Eau créé en 2017 par l’Etablissement Public du Bassin de la Vienne avait opté pour ce périmètre portant sur l’ensemble du bassin Creuse. La consultation des conseils régionaux et départementaux et des communes concernés (8 départements et 445 communes) a confirmé ce choix. L’option de deux périmètres distincts, le sous bassin de la Gartempe d’un côté et le sous bassin de la Creuse de l’autre, apparaissait peu pertinente pour la mise en œuvre d’une gestion équilibrée des eaux sur ce territoire.

Périmètre du Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux de la Creuse (Source : arrêté interpréfectoral n°23-2019-28-001)


Une mise en œuvre à l’horizon 2023

Le processus d’élaboration du SAGE devrait pouvoir débuter début 2020 après un arrêté de composition de la Commission Locale de l’Eau attendu pour la fin de l’année.

L’élaboration doit passer par un diagnostic, la réalisation de tendances et scénarios et enfin le choix d’une stratégie. Ainsi, le calendrier actuel prévoit une mise en œuvre à l’horizon 2023.

Un bassin d’importance pour les poissons migrateurs

Le bassin de la Creuse qui accueille entre 30 et 50 % des effectifs d’aloses et de lamproies marines comptabilisés sur le bassin de la Loire est un territoire majeur pour la préservation de ces espèces. Le maintien et la restauration des milieux aquatiques représentent un sujet de première importance pour ce futur SAGE.

A l’heure où quasi l’ensemble du bassin versant de la Creuse est couvert par des arrêtés de crise concernant les restrictions en eau, nul ne doute que la gestion quantitative sera également au cœur des futurs débats.