LOGRAMI s’essaye à l’ADNe

En ce printemps 2022, notre association a expérimenté, pour la première fois, la méthode d’inventaire du peuplement pisciaire via l’analyse de l’ADN environnemental (ADNe), basée sur la recherche de traces d’ADN dans l’environnement laissées par les différentes espèces présentes dans le milieu.

Un total de 17 stations réparties sur l’ensemble du bassin versant de la Loire a été échantillonné par pompage/filtration pour vérifier la présence/absence des différentes espèces de poissons migrateurs. Afin de calibrer l’application de cette méthode, différentes situations de stations ont été sélectionnées (présence de migrateurs avérée / présence de migrateurs inconnue) sur différents cours d’eau du bassin (cours d’eau annuellement suivi / cours d’eau marginalement suivi).

Si les résultats s’avèrent satisfaisants, cet outil complémentaire aux autres suivis de populations de poissons migrateurs mis en œuvre par notre association pourrait s’instaurer en routine (veille environnementale). Idéalement, il pourrait permettre de définir annuellement des fronts de colonisation des espèces comme l’alose et la lamproie marine aujourd’hui rares sur les zones apicales de leurs aires de répartition originelles.

Rendez-vous dans quelques mois pour les résultats…