Châteauponsac (Gartempe – 87)

Le barrage de la Roche Etrangleloup est situé sur la Gartempe à Châteauponsac, à environ 400 km de l’estuaire de la Loire. Il accueille une station de comptage depuis 2001. Il fut construit entre les années 1903 et 1905. C’est un barrage déversoir en maçonnerie de retenue verticale avec ressaut hydraulique. Il est utilisé pour la production hydroélectrique par la société Forces Motrices de Châteauponsac.

Suite à un problème technique, le compteur n’est plus fonctionnel depuis le 21 mars 2020. Aucun saumon n’a donc pu être comptabilisé à partir de cette date. Une solution alternative de comptage est en cours de réflexion.

Dispositif de franchissement

La passe à poissons fut construite en 1987 suite au classement de 1986 qui imposait l’aménagement de dispositif de franchissement pour le saumon. C’est une passe à bassins successifs à échancrures verticales disposées en quinconces. Elle mesure 58 m de long et est repliée sur elle-même de manière à positionner l’entrée près de la sortie des turbines. La chute élémentaire de 6,10 m est décomposée en 22 chutes de 30 cm. Des orifices de fond facilitent le passage de l’anguille. Le débit réservé de 0,8 m3/s est décomposé entre la passe proprement dite (0,2 m3/s) et le débit d’attrait (0,6 m3/s) qui est injecté dans le dernier bassin.


Dispositifs de comptage

Le contrôle du passage des poissons à Châteauponsac a évolué. De 2001 à 2009 le comptage était réalisé à l’aide d’un compteur à résistivité. Suite à divers problèmes techniques, les comptages des années 2009 à 2012 sont incertains. Afin de fiabiliser les données, un nouveau système a été installé en janvier 2013. Cette opération a été réalisée sous la maitrise d’ouvrage de l’Etablissement Public Territorial du Bassin de la Vienne.

Compteur à résistivité

Le compteur à résistivité est placé dans un des bassins de la passe. Ce système est basé sur le principe de résistivité de l’eau. Le capteur est composé d’un tube comportant 3 électrodes sur sa longueur servant à mesurer la résistance équivalente de l’eau. Lorsqu’un poisson passe dans le tube, sa résistance équivalente (proportionnelle à sa taille) fera varier légèrement la résistance mesurée. On détecte alors le passage de gros poissons, considérés à ce niveau de l’axe comme étant des saumons. Suite à un orage en juin 2009, des composants électroniques du compteur ont été assez gravement endommagés. Cet incident a eu pour conséquence, une absence de comptage du 19 mai 2009 au 15 Novembre 2010. Les résultats des années 2009 et 2010, présentés ci dessous, ne sont donc pas complets.

Compteur à scanner infrarouge

Ce dispositif utilise la technologie de scanner infrarouge, capable de dessiner la silhouette d’un poisson le traversant. Le scanner, se présentant sous la forme d’un cadre, a été placé dans une des échancrures de la passe à bassins. De part et d’autres des montants latérales de ce cadre deux rangées de diodes émettent ou réceptionnent des faisceaux infrarouges. Lorsqu’un poisson traverse le scanner, certains faisceaux sont obstrués. La position des diodes ne recevant plus le faisceau est alors enregistré. A partir de ces données, ainsi que de la taille et de la vitesse de franchissement, l’ordinateur retrace la silhouette du poisson. Pour chaque silhouette créée en montaison, une courte séquence vidéo du passage est réalisée. La visualisation des silhouettes ainsi que des vidéos permet d’identifier et de compter les espèces présentes.


Historique de comptage



Annee
Mise à jour
Saumons
20212021
202020200
201920190
201820180
201720170
201620160
201520150
201420141
201320139
20122012
20112011
20102010
20092009
200820084
200720076
2006200610
200520058
2004200457
200320039
200220029
200120017